Un peu plus de deux heures et vingt-cinq minutes, retour de chez Zouka. Alors que Tokio Hotel est devenu le groupe phénomène allemand pour des raisons inconnues (une sorte de sous Kyo, ce qui déjà n’est pas flatteur), j’écoute le nouvel album de Peter Licht, Lieder vom Ende des Kapitalismus. Univers étrange. Je connaissais Stratosphärenlieder mais là c’est beaucoup plus grand, plus magique. On passe de la chanson d’enfant à la chanson qui fait fondre. Plus de guitares peut-être mais plus de débordements de sentiments. Curieux. On retrouve le côté naïf Die Transsylvanische Verwandte ist da avec une amertume qui vient hanter toutes les chansons. Comme un leitmotiv témoignant d’une désillusion. C’est pop et c’est perturbant.