alors que j’en suis à la treizième piste de ce nouveau mix d’ellen allien pour le club londonien fabric, je secoue la tête stupidement, comme je le fais quand je la vois en concert. toujours aussi sombre, mais toujours aussi chaud. ellen tisse ici une toile étrange où l’on est exposé à des sons séduisants et rafraîchissants. au cours de l’exploration de ce mix soyeux de quinze pistes, on retrouve des temps très différents. le plus beau étant pour moi l’arrivée de thom yorke, dans une atmosphère alliénée. l’expérience se finit en beauté avec aracadia. une manière de découvrir le nouvel album d’apparat et par la même s’extasier encore de ce son fondant. frisson. peau. froid. fin.