Après une conférence de Thierry Marcou de la fing et ses perspectives pour villes 2.0, le moment tant attendu : comme le monolithe noir qui atterri parmi les autochtones de 2001, l’iPhone atterri parmi nous en 2009. Les possibilités sont vastes, et c’est via un plugin pour openframeworks appelé mapkit que nous envisageons le workshop.
C’est d’abord vers des idées guidées par satellites que les projets du groupe s’orientent. Le GPS et Google Maps au service de l’iPhone. Ce qui est frappant, c’est à quel point les outils sont faciles d’accès et à manipuler. Avec Dominique Cunin, nous mettons en place un GPS sonore qui permet de se localiser et se diriger en fonction d’un son : plus on se rapproche d’un point donné, mieux on entend. On peut évidemment entendre plusieurs sources et points à la fois, ouvrant la possibilité à des projets de parcours, de compositions dans l’espace etc… À voir et approfondir donc.
Rapidement et avec une certaine tentation, je me tourne vers l’adaptation de projets antérieurs. Une ébauche de Shout ! d’abord, où l’on peut crier dans son iPhone comme un furieux, mais surtout la sérieinvisibles. Pas de pixels cassés et décalés dans cette version mobile, mais un écran synchronisé parfaitement. La version noir et blanc rend un éclat étrange et violemment blanc, mais c’est la version RVB qui est la plus surprenante. Les couleurs débordent littéralement de l’écran : les mouvements de la tête, des mains permettent une palette de mélanges RVB, comme si le spectre de la lumière devenait tangible. Il y a donc bien aussi une application pour ça.
Lux from Tomek Jarolim on Vimeo.