[metaslider id=4220]
Performance collective son-lumière-mécatronique, 2005École Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence
Produire du son pour le travailler, le torturer, le trafiquer, l’étirer… Ce théâtre d’ombres se base sur un principe de répétition et d’évolution par soustraction pour se référer directement à Steve Reich et son travail sur les jeux hypnotiques de motifs de langage sans fin. C’est aussi par le biais de l’imaginaire et la notion de silence si chère à John Cage, que ce projet est construit : amener au silence pour emporter le spectateur dans un univers qu’il construit lui-même : le vide laissé par le silence progressif est complété par l’imaginaire du regardeur. Plus performatif que programmé, ce travail repose sur une grande liberté de manipulation et de mouvement. Le message transmis par les tableaux traversés est un long silence apaisant et reconstructeur d’imaginaire. Ce théâtre d’ombres et de lumières s’épure pour favoriser une interaction par l’imaginaire. Moins on en voit, plus on y voit…